Les différents outils de planifications du territoire et l’importance du patrimoine attribuée à l’intérieur de ceux-ci
Benjamin Gauthier
LE SOUS-SUJET_
La première étape de la recherche consiste à faire la cueillette d’informations la plus exhaustive possible afin de se renseigner sur les différents outils de planifications de la ville de Montréal. Ces documents publics permettent de valoriser et de préserver un bâtiment ou un ensemble construit d’intérêt patrimonial. Ces informations seront divulguées dans le résumé suivant, ainsi que la présentation du sujet du stage.
La commission Jacques-Viger, qui est créée en 1962, est l’entité précurseur en matière de conservation à Montréal. Elle a su contribuer, entre autres, à restaurer et réhabiliter le Vieux-Montréal en 1979.[1] La Loi sur les biens culturels, qui est adoptée en 1972, permet de protéger légalement des secteurs ou bien des édifices d’intérêts.[2] En 1986, celle-ci est modifiée par le Gouvernement provincial afin de déléguer certains pouvoirs aux municipalités[3]. Le patrimoine est dorénavant sous tutelle des villes, bien qu’ils maintiennent une certaine imputabilité envers la Belle Province.
C’est à partir de 1992 que Montréal se munit d’un plan d’urbanisme (PU). Il est un outil de référence et de protection primordiale au niveau du patrimoine. Un P.U. est encadré par la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (L.A.U.) qui oblige toute municipalité à s’en munir. Ce document de 1992 défend son cadre bâti d’intérêt par deux objectifs de préservation. L’objectif 29, qui encadre le patrimoine de valeur exceptionnelle. Celui-ci consiste principalement à préserver et acquérir de manière règlementaire des ensembles bâtis à valeurs exceptionnels, notamment par un règlement de zonage.[4]
L’objectif 30 se tourne davantage vers la valorisation du patrimoine construit. Il vise à mettre en valeur le patrimoine par la restauration et le recyclage du cadre bâti ancien et par la diffusion des connaissances sur le patrimoine.[5]
I. Plan sites exceptionnels 1992.
II. Caractéristiques architecturales de valeur.
Le plan d’urbanisme de Montréal le plus récent date de 2004. Il assure la protection du patrimoine par quatre actions concrètes: protéger les secteurs d’intérêts patrimoniaux, protéger les bâtiments d’intérêts patrimoniaux, protéger et mettre en valeur le patrimoine archéologique ainsi que maintenir et accentuer les efforts de sensibilisation et de mise en valeur du patrimoine. Le P.U. 2004 inclut la notion de patrimoine industriel et moderne dans sa stratégie d’intervention.
III. Ensemble industriel d’intérêt de la Ville de Montréal
LE SUJET DE STAGE_
Les établissements d’accueil du stage sont la Division du patrimoine ainsi que la Direction des grands parcs et du verdissement. Ces deux instances étatiques travailleront en collaboration afin de requalifier l’Avenue McGill College. Le dernier aménagement de cette artère date de 1980-1990, conceptualisé par l’urbaniste Gréber (Plan d’ensemble 1953) et Vincent Ponte (projet masse 1960).[6] Le design de l’avenue à finalement été réalisé par l’architecte Peter Rose vers 1984.
IV. Plan avenue McGill
Le mandat du stage consistera à documenter l’évolution des idées ainsi que des formes urbaines de l’époque moderne à l’époque post-moderne de l’Avenue McGill College.
RÉFÉRENCES_
[1] Montréal, Ville De, Conseil du patrimoine de Montréal, Rapport d'activités 2003 et perspective d'action 2003, p. 5.
[2] Ibid.
[3] Ibid.
[4] Montréal, Ville De, Plan d'urbanisme, l'environnement urbain, 1992, p. 75.
[5] Ibid. p.76.
[6] France Vanlaethem, Sarah Marchand, Paul-André Linteau, Jacques-André Chartrand, Place Ville Marie: L’immeuble phare de Montréal Québec Amérique, 2012, p.92 et 96.
I. Montréal, Ville De, Plan d'urbanisme, l'environnement urbain, 1992, p. 74.
II. Ville de Montréal, Plan d'urbanisme de Montréal, chapitre 2 les orientations d'aménagement, 2004, p.150.
III. Montréal, Ville De, Plan d'urbanisme de Montréal, chapitre 2 les orientations d'aménagement, 2004, p.153.
IV. Bingmap
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