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Caractérisation de trois secteurs de l’arrondissement Saint-Laurent  

Yassine Mersni 

Mon activité de fin d’étude consiste dans la préparation de trois études de caractérisation concernant trois secteurs de l’arrondissement Saint-Laurent. J’ai sélectionné le secteur Norvick, Ouest et Nord qui évoquent des valeurs historiques, architecturales et urbaines importantes. De plus, ils sont aujourd’hui désignés comme un ensemble urbain d’intérêt[1]. Chaque étude contiendra une mise en contexte du secteur, une analyse de sa morphologie urbaine, les tissus et les types du bâti, les espaces publics ainsi qu’une étude complète de ses principaux quartiers résidentiels. J’envisage me concentrer sur ces derniers étant donné la richesse des caractéristiques des habitations et leurs typologies différentes. Je prévois conclure mon rapport par une synthèse illustrant les valeurs des secteurs choisis.

 

 

 

 

 

LE SECTEUR NORVICK_

 

 

 

 

 

I . Plan du secteur Norvick identifiant les différents modèles de maison

 

 

 

 

 

Le secteur Norvick fut aménagé en 1943 par la Wartime Housing Limited. 400 maisons furent bâties pour loger les travailleurs des usines d’équipement militaire. Elles étaient censées être détruites après l’usage. Toutefois, elles furent conservées. Le secteur constitua ainsi, la première banlieue de la ville.

 

 

 

 

 

II. Les maisons du Wartime, Saint-Laurent, photographie prise en 1986.

 

 

 

 

 

Inspiré des plans d’aménagement réalisés aux États-Unis[2], le cadre urbain du secteur se caractérise par de larges voiries courbées, des vastes terrains, une végétation excessive et des bâtiments horizontaux présentant des massifs de maçonnerie et des grandes ouvertures.

Les quartiers résidentiels se distinguent par une typologie de foyer différente. Nous pouvons repérer un quartier contenant des maisons isolées ou jumelés édifiées en briques sur un étage ou deux et ayant une toiture à quatre versants. Un autre quartier regroupe des habitations de deux étages admettant des toitures à deux versants. Nous retrouvons aussi un autre quartier qui se distingue par des habitations de quatre étages construites en brique rouge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le secteur Ouest fut aménagé progressivement pendant les années cinquante. Parmi ces aménageurs, nous retrouvons l’ingénieur et urbaniste Charles Edouard Campeau, l’entreprise Laurendale Homes et l’entrepreneur géomètre W.E Lauriault.

LE SECTEUR OUEST_

 

 

 

 

 

III. Le plan du secteur Ouest.

 

 

 

 

 

Le secteur Ouest fut aménagé progressivement pendant les années cinquante. Parmi ces aménageurs, nous retrouvons l’ingénieur et urbaniste Charles Edouard Campeau, l’entreprise Laurendale Homes et l’entrepreneur géomètre W.E Lauriault.

 

Inspiré des plans d’aménagement réalisés aux États-Unis[3], le cadre urbain du secteur se caractérise par de larges voiries courbées, des vastes terrains, une végétation excessive et des bâtiments horizontaux présentant des massifs de maçonnerie et des grandes ouvertures.

 

Les quartiers résidentiels se distinguent par une typologie de foyer différente. Nous pouvons repérer un quartier contenant des maisons isolées ou jumelés édifiées en briques sur un étage ou deux et ayant une toiture à quatre versants. Un autre quartier regroupe des habitations de deux étages admettant des toitures à deux versants. Nous retrouvons aussi un autre quartier qui se distingue par des habitations de quatre étages construites en brique rouge.

 

 

 

 

IV. Une maison typique du secteur Ouest.

 

 

 

 

 

LE SECTEUR NORD_

 

 

 

 

 

VI. Résidences au boulevard Toupin.

 

 

 

 

 

V. Le plan du secteur Nord

 

 

 

 

 

Aménagé dans les années cinquante, le secteur Nord reflète une banlieue moderne.[4] Il se caractérise par des bâtiments de vocation publique appartenant au style moderne, des larges voiries, des espaces verts et des maisons à garage construites sous l’influence des maisons de Chicago de Wright.

 

Chaque quartier résidentiel se distingue par une typologie différente selon le nombre d’étages ou la forme de toiture. Toutefois, toutes les habitations présentent des caractères communs  comme l’horizontalité, l’intérieur libre et dégagé, la différenciation des niveaux, la présence des grandes fenêtres ainsi que l’utilisation des différents matériaux, en particulier les briques rouges et les pierres naturelles.[5]

 

 

 

 

 

 

 

 

Références _

 

[1] Le Service de la mise en valeur du territoire et du patrimoine, évaluation du patrimoine urbain de l’arrondissement de Saint-Laurent, Montréal, Service de la mise en valeur du territoire et du patrimoine, direction du développement urbain, division du patrimoine et de la toponymie, 2005.  

[2] Jennifer Ouellet, « Énoncé de l’intérêt patrimonial », Ville de Montréal, document PDF, en ligne, 2013, ‹http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/patrimoine_urbain_fr/media/ documents/secteur%20norvick%20%c9nonc%c9%20final.pdf› (consulté en février 2015).

[3] Le Service de la mise en valeur du territoire et du patrimoine, Évaluation du patrimoine urbain de l’arrondissement de Saint-Laurent, Montréal, Service de la mise en valeur du territoire et du patrimoine, direction du développement urbain, division du patrimoine et de la toponymie, 2005.  

[4] Le Service de la mise en valeur du territoire et du patrimoine, Évaluation du patrimoine urbain de l’arrondissement de Saint-Laurent, Montréal, Service de la mise en valeur du territoire et du patrimoine, direction du développement urbain, division du patrimoine et de la toponymie, 2005.  

[5] Johanne Brochu et Béatrice Sokoloff, Saint-Laurent du village à la ville, Montréal, Ville de Saint- Laurent, 2001, 159 p., ill.

 

I. http://www.ville.montreal.qc.ca.

II. Ibid.

III. Yassine Mersni, [Plan du secteur ouest], 2015.

IV. Yassine Mersni, [Photo personnelle], 2015.

V. Yassine Mersni, [Plan du secteur nord], 2015.

VI. Évaluation du patrimoine urbain de l’arrondissement de Saint-Laurent.

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