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C’est entre 1945 et 1965 que va s’affirmer l’architecture moderne. La reconstruction des sites dévastés par la Seconde Guerre mondiale oblige l’État à appliquer, dès 1945, la mise en place d’une politique de la reconstruction visant à recréer un environnement en lien avec le passé, mais aussi en phase avec la modernité présente. Devant l’urgence de la situation, il a fallu s’adapter et innover.

La reconstruction d’un lieu de culte doit en principe s’effectuer sur le même lieu à l’identique de l’église détruite. Ainsi, les premiers édifices reconstruits constituent un lien entre la période d’avant-guerre et la période de modernisation. Dans certains cas, les composants du bâtiment d’origine, comme la pierre, étaient difficiles à obtenir. Des églises sont alors reconstruites en béton et en acier, puis des parements en façade viennent camoufler l’emploi de ces matériaux modernes.

Le principe de la reconstitution à l’identique ne tient pas compte de la mutation de la société française dont, par exemple, la pratique religieuse commence à diminuer.

Un nouveau programme architectural tente de s’adapter aux nouvelles exigences cultuelles mais aussi sociales en concevant des espaces liturgiques plus ouverts et en évitant si possible les divisions habituelles ternaires des nefs. Au niveau formel, ceci se qualifie par la perte du plan traditionnel en croix et l’affirmation de nouveaux matériaux.

L’église de Saint-Folquin, Gaston d'Orléans, 1663, reconstruite en 1940

Premières évolutions formelles

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