Un des premiers objectifs de planification du campus de l’UQAM et qui contribue à sa modernité est son ouverture sur le milieu en témoignant une présence ainsi qu’une intégration dans la ville . À ce sujet, Dimitri Dimakopoulos dit : “l’Université du Québec à Montréal a pris la part de développer ses programmes avec l’idée de servir la population québécoise sans pour autant répéter certaines erreurs d’autres universités, comme celle de ne s’ouvrir qu’a un secteur réservé de la population ou de se cantonner dans une tour d’ivoire intellectuelle accessible au seul petit nombre”. En plus de son ouverture au milieu, l’architecture de la nouvelle institution respecte la vocation du secteur hérité du passé telle la vocation commerciale qui occupe 60,000 pieds carrés de la superficie du nouveau campus. En plus, la vocation historique est présente par l’intégration du vaste ensemble du clocher et du transept-sud de l’église St-Jacques de même que les boiseries de la sacristie et la petite chapelle Notre-Dame-de-Lourdes.

En rejetant les principes architecturaux des campus de son époque, ou l’être humain se sent intimidé, écrasé par les édifices démesurés, le campus de l’UQAM offre des bâtiments à l’échelle humaine, suivant une hauteur moyenne de sept à huit étages, prévaut pour les constructions environnantes, plus basses du côté de la rue Saint-Denis et relativement supérieures du côté de la rue Berri. Alors, on peut dire que l’architecture de l’UQAM respecte une harmonie d’ensemble en double accord avec l’homme et l’architecture environnante.