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Les arts intégrés à l’architecture au Québec

Centre du Mont-de-La Salle, Laval, Louis J. Lapierre, architecte, Laure Major, artiste, 1964.

La pratique des arts intégrés à l’architecture est un domaine qui m’intéresse particulièrement. Cette pratique m’a amenée à réfléchir, dans un premier temps, sur les bâtiments modernes qui présentent des Å“uvres d’art intégrées avant la promulgation de la Politique d’intégration des arts à l’architecture, loi qui oblige les constructeurs de bâtiments publics à consacrer le 1 % de leur budget à une Å“uvre d’art et qui favorise l’émergence de la sculpture architecturale. En 1961, le Ministère des Affaires culturelles est créé dans la dynamique de la Révolution tranquille, mais la mise en marche des intentions à la création d’une politique prend beaucoup de temps. Cela dit, une première politique d’intégration des arts aux bâtiments publics fut décidée en 1972, mais elle se fit par un règlement interne au Ministère des Travaux publics. Toutefois, le manque d’autonomie du Ministère des Affaires culturelles fait en sorte que c’est au début des années 1980 que l’État développe un appareillage pour développer la production artistique. L’intégration de l’art à l’architecture se chevauche en plusieurs périodes, soit avant et après l’instauration de la première Politique d’intégration des arts à l’architecture en 1981. De 1950 à 1981, cette vision se démarque plutôt par une relation primordiale entre l’artiste et l’architecte. En l’absence de législation, c’est l’architecte qui va initier la commande d’une Å“uvre à l’artiste et à l’occasion, l’architecte peut agir en tant qu’artiste en créant lui-même l’œuvre.

 

 

Doucet, Danielle, « Premiers regards sur les Å“uvres d’art de la CSDM : une histoire de commandes, de courants artistiques, de matérialités, d’intégrations Â», ARQ, n° 172, août 2015, p.14.

Projet d’étude
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