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Louis Joseph Lapierre

 

Centre des loisirs Monseigneur Pigeon, Montréal, Louis J. Lapierre, architecte, Maurice Savoie, artiste, 1958.

Je me suis alors questionnée en particulier sur la pratique d’un architecte avant-gardiste en terme d’intégration d’art : Louis Joseph Lapierre. Ce dernier appartient à la première génération des architectes formés dans un cadre d’enseignement modernisé au Québec – entre autres celui des Ray Affleck, Guy Desbarats et Arthur Ericson. Lapierre obtient un Baccalauréat en architecture de l’Université McGill en 1952 et est considéré comme un précurseur en matière d’art intégré à l’architecture : son intérêt pour les arts plastiques naît de sa formation reçue à McGill où les professeurs Arthur Lismer et Gordon Webber ont eu une grande influence sur sa pratique. En effet, Lapierre fait régulièrement appel à des artistes en les associant étroitement à ses processus de créations. Pour cet architecte, ces collaborations visent à conférer une signification plus universelle au fonctionnalisme architectural.

C’est à ce moment que naît un intérêt particulier pour les relations entre architecte et artiste. Dans un premier temps, le travail de Lapierre répond à cette question par son travail conjoint avec des artistes dans ses productions des années 1950, avant que la Politique ne soit instaurée. En fait, cela fait partie de l’initiative de l’architecte qui recrute les artistes dans des galeries : Lapierre choisit les artistes avant tout pour leur créativité que pour leur pratique d’un médium en particulier.

 

 

 

Docomomo Québec, Architecture moderne au Québec et ailleurs, « Louis J. Lapierre (1924) Â», En ligne, Université du Québec à Montréal.

 

Lapierre, Louis J., Église Saint-Gaëtan, le 29 janvier 2016, 14h-15h, Séance 4 – Actualité du patrimoine moderne : pratique et théorie DES7205, salle DES5270, Université du Québec à Montréal.

Projet d’étude
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