Le Centre Segal s’intègre bien à son contexte, car il respecte la trame urbaine, mais il est aussi en rupture avec son milieu en raison de son design. Par la suite, la valeur sociale de cet édifice est iconique : le centre représente le rôle de la communauté juive dans la société québécoise et montréalaise, tout en offrant une bonne illustration du système de mécénat. Le Centre Segal vient aussi renforcer ce pôle culturel et social, notamment par sa proximité avec le YM-YWHA et le Centre commémoratif de l’Holocauste. Enfin, il s’agit du seul bâtiment réalisé par l’architecte Phyllis Lambert.

Pour ce qui en est de la valeur technique, le Centre Segal possède une structure en acier soudé. Cette dernière retire la nécessité de la colonne intérieure, ce qui libère totalement l’espace. De plus, cette mise en œuvre permet l’utilisation de murs-rideaux en acier et en verre pour la façade. Quant à sa valeur esthétique, elle se rapproche au style international appliqué à l’architecture pavillonnaire. Plus précisément, l’architecture de ce centre est perçue comme une application des préceptes de Mies Van Der Rohe sur un édifice de petite échelle. Pour terminer, le Centre Segal a été bien reçu par les critiques et par une partie de la population.

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