Il est impensable aujourd’hui, de concevoir, de développer et de réfléchir sur la ville sans inclure la notion d’écologie ou de développement durable. Catalysées par les crises pétrolières, les années 70 témoignent d’une sensibilisation accrue à l’environnement. L’architecture se retrouve pleinement impliquée dans les débats écologiques où les recherches et les expérimentations engendrent certaines solutions de l’habitat et de l’urbain. Le projet moderne et la notion de progrès est déterminé par le refus de suivre les conventions et les traditions et ne s’arriment pas naturellement avec le concept de développement durable.

Toutefois, il serait faux de croire que certaines caractéristiques de l’architecture écologique surgissent seulement à cette époque, sans aucuns précédents. Donc, en quoi les prémisses d’une architecture durable se manifestent-elles dans l’architecture domestique du mouvement moderne?

Par l’étude ciblée d’exemples de l’architecture moderne domestique, on peut déceler une intelligence tout comme une indifférence écologique. Cet essai défini certaines grandes caractéristiques de l’architecture domestique puis tente de montrer les préludes du développement durable par les exemples de l’architecture de Frank Lloyd Wright et la Jacob’s House II, d’Alvar Aalto et la Villa Mairea ainsi que par la Villa Sarabhai de Le Corbusier.

À l'été 2016, je poursuivrai cette réflexion sur l'architecture domestique moderne par un stage obtenu à l'association des Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ). Je devrai préparer et donner des visites guidées dans un quartier de Montréal portant sur les maisons modernes.