Les prémices de l’Université Sir George Williams (SGW) sont à chercher dans la création de cours du soir proposés par le Young Mens Catholic Association (YMCA), en 1851. Cette institution pionnière en matière d’accessibilité aux études supérieures au Québec offrait aux travailleurs anglophones la possibilité de suivre une formation, quelles que soient leurs richesses. En 1932, un enseignement de jour est enfin donné.
Après la Seconde Guerre mondiale, à la suite de l’obtention de sa charte en 1948, puis, en 1956, d’un financement accru, l’Université Sir George Williams grandit de manière accélérée. Constamment en manque de locaux, elle est obligée de louer des espaces pour dispenser ses enseignements.
Au début des années 1960, une forte augmentation des admissions impose la planification de nouveaux espaces plus fonctionnels. Cependant, en manque de moyens financiers, l’université ne peut envisager de se doter d’un campus traditionnel, à l’exemple de celui de McGill ; la seule option viable est de regrouper l’ensemble des facultés dans un seul édifice en hauteur. De plus, l’administration fait le choix de construire ses installations selon le modèle des Commuter’s campus, où les étudiants ne résident pas, s’y rendant uniquement pour leurs cours.
L’Université Sir George Williams développe graduellement son enseignement aux trois cycles. En 1974, pour des raisons économiques et politiques, l’institution fusionne avec le Collège Loyola des pères Jésuites pour créer l’Université Concordia.