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Ouverte en 1889, en tant que succursale de l’Université Laval à Montréal, l’Université de Montréal (UdeM) acquiert son indépendance en 1920. À cette époque, l’institution est toujours localisée sur la rue Saint-Denis, dans le Quartier latin. En 1924, l’Université décide d’implanter un nouveau campus sur le flanc nord du mont Royal, selon le plan directeur proposé par l’architecte Ernest Cormier.

 

Le campus de l’Université de Montréal s’est développé en plusieurs phases. La récession des années 1930 et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ralentissent le chantier du pavillon principal (Roger-Gaudry) ; en 1943, il ouvre enfin ses portes. Le développement du campus suit le plan directeur de Cormier, selon une architecture institutionnelle rationaliste, dont un trait caractéristique est le revêtement de briques jaunes.

 

Au début des années 1960, l’Université de Montréal amorce une période d’intense développement en réponse à l’augmentation de la population étudiante, à la diversification des disciplines enseignées et à l’amélioration des services offerts aux étudiants et au personnel. Elle accroît son parc immobilier de façon significative avec la construction de 11 nouveaux pavillons et l’acquisition de bâtiments situés à proximité, dont ceux des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM). Durant cette période, le plan d’ensemble est révisé par l’urbaniste Jean-Claude Lahaye qui apporte une plus grande attention au paysage naturel et aux usages, en aménageant sentiers, places et aires de repos pour la communauté universitaire.

 

L’architecture fonctionnaliste des nouveaux pavillons s’exprime par l’emploi de matériaux modernes, comme le béton, l’acier et le verre. Leur structure en béton brut et leur esthétique dénuée d’ornementation traduisent bien l’adéquation de la forme à la fonction.

CAMPUS MODERNES

Campus de l'UdeM

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