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Pavillon Thérèse-Casgrain, Université de Montréal

La géométrie triangulaire et l’aménagement d’un axe central au service d’un habitat pour étudiante

par Andréanne Leblanc

La résidence Thérèse-Casgrain de l’Université de Montréal construite entre 1963 et 1965, est l’œuvre des architectes Papineau Gérin-Lajoie Le Blanc.  Avec la réforme éducative et la démocratisation de l’enseignement supérieur, les femmes sont désormais plus nombreuses à fréquenter le campus.

 

Le pavillon marque l’entrée de l’université dans une nouvelle ère architecturale avec la mise en place de ses 17 étages, sa forme particulière et son usage. Il est l’un des pavillons phares liés à la modernisation du campus de l’UdeM. Cette résidence étudiante est la première tour d’habitation en béton apparent exploitant le plan triangulaire à Montréal. Aménagée avec les autres composantes bâties du secteur dédié à la vie étudiante, la tour triangulaire logent 168 chambres et s’implante en retrait du boulevard Édouard-Montpetit, sur le versant nord du mont-Royal.

 

Tout comme le cercle, cette figure géométrique n’engendre aucune cassure visuelle. Cette composante, permet donc une insertion harmonieuse au paysage. Par ailleurs, le plan triangulaire permet de rentabiliser l’emprise au sol en diminuant la proportion des espaces services par rapport aux espaces habitables. Par la reproduction des cellules quasi identique, la solution de construire en hauteur devenait possible. Outre le plan, les éléments en façades sont aussi importants. Par leur courbure particulière, les brise-soleil pleine hauteur animent les façades de la tour et en modifient l’aspect selon les points de vue. Ceux-ci s'ouvrent au-delà de la forme triangulaire permettent de modifier en tout temps l'aspect du bâtiment.

 

L'emploi du béton brut est fait de façon franche, la tour est dotée d'une ossature de béton coulé sur place jouant aussi le rôle de revêtement. La verticalité de la composition de la tour est adoucie par la répétition d’interstices marquant chacun des niveaux de l'édifice. Au centre, sur chacun des étages, une cheminée permet de répartir uniformément le poids de la structure entre les murs porteurs extérieurs et intérieurs.

Références

1. Vue du pavillon lors du chantier. © Photo : anonyme, 1968, Archives de l'Université de Montréal.

2. Vue sur la pointe du triangle. © Photo : Andréanne Leblanc, 2018.

3. Vue des détails de la fenestration. © Photo : anonyme, 1968, Archives de l'Université de Montréal.

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